(d)égouté

cent jours. sans égout. entre la promesse faite le 24 octobre 2012 et le raccord du 31 janvier. et le travail n'est pas parfait. devrions-nous nous en étonner?

planchers: pas de plinthes au parquet

ilie, de nouveau, à l'oeuvre: rien à dire. profiter, tout simplement de son travail, de son souci du détail, de ses réflexions permanentes et justifiées, de ses solutions en cas de problèmes, de son attitude rassurante, de son professionalisme.

plafonnage: tout doux lisse

après fernando (l'architecte), la surprise du chef: ilie, celui dont le sourire bienveillant est communicatif, tant son travail est de qualité. budget respecté, délai devancés, oeil pour le détail, respectueux de tout, ... un soulagement quasi-palliatif.

électricité: prises de faites

les premières prises placées, c'est avec une petite décharge d'adrénaline que l'on bascule les premiers fusibles pour constater que... rien. tout est calme, rien n'a sauté. à part peut-être un éclair de plaisir sur le visage de l'apprenti électricien. éclair qui se reproduira à chaque prise branchée sans incident.

électricité: le clou de l'énergie

arnaud travaille bien. point. rien à dire. les circuits sont là. les bus aussi.
enfin, arnaud travaille bien... quand il vient. et comme il faut parfois le faire revenir, parce qu'il n'a pas fait ce qu'il avait à faire, et que malmédy-waterloo pour sortir un câble d'un plafond, c'est long pour pour un bout de câble...

non, le problème, c'est l'entrepreneur. qui oublie que derrière ses plaques de fermacell, il y a des câbles...

poële: "regardez-moi ça: tout est net"...

... nous lance le vendeur, l'oeil brillant, la passion dans la voix. "net, comme la section de câble qui a fait sauter les fusibles lorsque nous l'avons allumé" aurions-nous pu ajouter.
recommandé par notre chauffagiste pour sa proximité ("ce sera plus facile si jamais vous un jour un problème"), notre fournisseur de poele n'est pas capable d'intervenir le lendemain, ni le surlendemain.

allez, courage, une fois réparé... il fonctionne. on en viendrait à être heureux qu'un appareil neuf fonctionne.

chauffage: panneaux et signalisation

notre chauffagiste fait fonctionner notre usine à gaz. bonne nouvelle: cela fonctionne. mauvaise nouvelle, c'est une usine à gaz. nous avons plusieurs fois essayé de faire comprendre que nous n'étions pas... comment dire?... enchantés par la disposition du dispositif.

outre les fuites à répétition, fâcheuses avec un plancher gonflé de cellulose, et un plafonnage à peine terminé, il nous a donc fallu aborder la question du soin dans l'éxécution. "je me concentre sur le fonctionnement, je ne suis pas sensible à la beauté de l'installation" nous a semblé inaudible une fois les €21.000,- facturés pour l'installation complète. heureusement son intelligence émotionnelle lui a permis de l'entendre, et de trouver une solution satisfaisante pour tout le monde: nous allons l'aider à tout re-router proprement, en lui spécifiant ce qui est acceptable... et ce qui ne l'est pas.

(citons dans le même désordre que l'installation: vannes qui fuient, robinets cassés, tuyaux pvc folkloriques, tuyaux de machine à laver utilisés comme by-pass, panneaux de contrôle illisible, manomètres et thermomètres illisibles)


bilan: à recommander pour le fonctionnement, à fuire pour les fuites.

entreprise: générale... ment absente.

nous approchons de la fin. enfin. fourbus, fatigués, usés. décus. par certains.

l'entrepreneur nous abandonne, probablement dépassé par un chantier exigeant, et lointain.
nos mails restent sans réponse. tout prend un temps considérable. autant nous étions globalement enchantés par son activité, sa disponibilité pendant la phase de construction de l'ossature (malgré quelques dimensions non-respectées),  autant nous sommes atterrés par son souci du détail, ou plutôt par son absence.

bilan: à recommander pour l'ossature. à fuir pour le reste.

les fils qui se touchent

ce dernier mois est un concentré des mois précédents, comme une image fractale de notre projet. nous avons connu des hauts, des bas, débats. le point en quelques "posts", poste par poste.